Pourtant, le stress n’est pas le vrai ennemi. Il n’est qu’un signal d’alarme que notre corps nous envoie pour nous indiquer que notre équilibre physiologique, affectif ou cognitif est menacé.

Après avoir modélisé les champions de la résilience, l’auteur a identifié quatre qualités qu’ils ont tous en commun :

• Ils s’arrangent pour toujours être dans un état ressource optimal ;
• Ils voient dans chaque défaite une opportunité de progresser ;
• Ils n’abandonnent pas avant d’avoir réussi ;
• Ils se sont entraînés à être les champions qu’ils voulaient devenir.

Après avoir accompagné pendant plus de vingt ans toutes les générations vers leurs solutions, James de Traz met au point une méthode pour résilier et transformer n’importe quel difficulté, épreuve ou drame en une opportunité. Il propose aujourd’hui quatre leviers ressources pour devenir maîtres de ce que nous faisons avec ce qui nous arrive :

• l’attitude qui conditionne nos intentions ;
• le regard qui conditionne notre attention ;
• le discours qui conditionne nos croyances ;
• Les routines qui conditionnent nos habitudes.

Au fil des pages…

Après avoir dévié ma trajectoire et ri avec compassion, je me suis demandé comment la nature pouvait-elle permettre pareille absurdité. J’ai alors eu une sorte de révélation. Je me suis dit que toute la force de la nature était réunie dans ce petit bout de plante sèche. Et que si les roses des jardins suspendus de Babylone pouvaient s’épanouir avec tant de grâce, c’était aussi parce que, à des milliers de kilomètres de là, un petit lichen avait pu trouver les ressources pour braver l’adversité et résilier au milieu des sables du Namibe.

Je me suis alors dit que si lui y était arrivé, il n’y avait aucune raison pour que je n’y arrive pas. Si lui avait une place indispensable dans l’univers, aussi petite soit-elle, je devais en avoir une aussi.

Lorsque je suis redescendu de cette dune, j’avais pris une résolution qui allait changer ma vie. Non seulement j’allais apprendre à résilier depuis le champ de bataille qu’était ma vie, mais en plus j’allais dessiner une carte pour aider tous les enfants que j’avais pu être à trouver leur chemin vers les jardins de Babylone.

Le soir même, alors que nous faisions griller du koudou sous les étoiles insensées de l’hémisphère sud, un type est sorti de nulle part et s’est assis avec nous. Trois bières plus tard, alors que je lui racontais que j’avais trouvé ma route pour rentrer chez moi, il m’a répondu qu’on ne trouve pas sa route, c’est notre route qui nous trouve. On aurait dit Indiana Jones. Mais du coup, ma route, elle a fait de gros détours. Mais sans ces détours, je sais aujourd’hui que je n’aurais pas développé les ressources dont j’ai eu besoin pour franchir les étapes qui m’ont mené là où j’étais censé allé.